La Saga des Sorcières

Le Testament Mayfair





Ce fut Marie-Claudette qui établit le testament Mayfair en 1789, juste avant la révolution qui força la famille à quitter Saint Domingue. Une fois établit en Louisiane, Marie Claudette fit une nouvelle mouture du testament après avoir transféré une bonne part de son argent des banques de Hollande et de Rome vers celles e Londres et de NewYork.

Le Testament est constitué d'une série de disposotions extrêment compliquées prises auprès des établissements bancaires détenant l'argent de la famille. Ces dispositions sont teles que la fortune ne peut être affectée par aucun droit successoral d'aucun pays. Elles prévoient que l'essentiel des avoirs et des biens de la famille sont entre les mains d'un seul membre de chaque génération, cet héritier étant désigné par le bénéficiaire vivant. Il est également prévu que, si le bénéficiaire meurt sans avoir désigné son héritier, la fortune reveint à l'ainée des filles. En l'absence de descendant de sexe féminin, l'héritage passe à un homme. En outre, la bénéficiaire est libre de désigner un héritier de sexe masculin.

A la connaissance du Talamasca, aucun bénéficiaire de la succession n'est jamais décédé avant d'avoir désigné son héritier ou, plutôt, son héritière, puisque l'heureux élu n'a encore jamais été un homme. Rowan Mayfair, la plus jeune sorcière Mayfair en vie au début de cette histoire, a été désigné à sa naissance par sa mère, Deirdre, qui, elle-même, avait été désignée par sa mère Antha, elle-même désignée par Stella etc.

Mais le testament n'oublie pas les aurtes enfantsde la bénéficiaire (frères et soeurs de l'héritière) de chaque génération, la part attribuée aux femmes étant généralement le double de celle des hommes.

Quoi qu'il en soit, aucun membre de la famille ne peut hériter s'il ne porte pas le nom de Mayfair, en public et en privé. Lorsque la loi lui interdisait cette pratique, l'héritière portait le nom de façon coutumière.

Le testament d'origine comporte également des disposotions complexes concernant les Mayfair destitués réclamant de l'aide, pour autant qu'ils aient toujours porté le nom et descendent de cuex qui l'ont porté. La bénéficiaire a par ailleurs la faculté de céder jusqu'à 10 pour 100 de l'héritage à des Mayfair qui ne sont pas ses enfants mais, encore une fois, s'ils ne protent pas le nim ces dispositions sont nulles et non avenues.

Au cours du XXème siècle, nombreux ont été les "cousins" qui ont reçu de l'argent de l'héritage, principalement par Mary Beth et sa fille Stella mais aussi par Deirdre, dont la fortune était gérée par Cortland Mayfair. La plupart, d'entre eux sont maintenant "riches", ce type de legs s'étant généralement fait sous forme d'investissement ou de participation dans des affires approuvées par la bénéficiaire ou son administrateur.

Le Talamasca a recensé à ce jour quelque 550 portant le nom de Mayfair, dont une bonnne moitié connaît le noyau de la famille installé à La Nouvelle-Orléans et est plus ou moins au courant du testament.